Ennahda 2012 - première année de l’exercice partagé du pouvoir en Tunisie

, par  ASCHI Youssef, AVON Dominique, Religioscope

Dans cet article, Dominique Avon et Youssef Aschi s’interrogent sur l’évolution de la Tunisie depuis la « révolution de jasmin », sur la place de la religion dans ce nouveau contexte et sur la nature du mouvement Ennahda.

La Tunisie vit une phase de transition post-dictatoriale difficile sur le plan économique et social. Des décennies de dictature politique combinées, au cours du dernier quart de siècle, à une mise en coupe réglée du pays sur le plan économique, ne s’effacent pas d’un trait de plume. Dans un climat de tension croissante, la direction d’Ennahda a annoncé son intention de s’en tenir à l’accord sur le maintien en l’article 1 de la Constitution tunisienne, sans référence à la sharî‘a.

Ennahda a été et reste à ce jour un mouvement musulman « intégraliste ». Ce qualificatif, défini par les historiens spécialistes du fait religieux contemporain, a le mérite de ne pas faire penser l’objet dans le seul cadre de l’islam. Il vise à mettre en évidence le défi posé par les traits majeurs de la modernité aux traditions religieuses monothéistes notamment.

L’intégralisme n’est pas synonyme d’intransigeance. La capacit&’ de transaction, de compromis, de pragmatisme est un des traits du mouvement fondé par Rachid Ghannouchi.

L’article complet est accessible en ligne à l’adresse suivante : [a(http://religion.info/pdf/2012_05_Avon_Aschi.pdf) religion.info/pdf/2012_05_Avon_Aschi.pdf]

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