Près de quatre personnes sur dix dans le monde verront ou ont déjà vu des élections – plus ou moins pluralistes – se dérouler dans leur pays ou leur zone géographique cette année.
2024, la plus grosse année électorale de l’histoire
La rubrique "A lire ailleurs" propose, chaque mois, un ou deux textes retenus en fonction de leur intérêt pour alimenter le débat général sur la situation et sur les alternatives du point de vue des mouvements sociaux. Un lien vers le site d’origine de publication sera posté sous chaque article. Cette rubrique est complétée par des textes proposés par les sites partenaires, en ne dépassant pas plus de un ou deux textes par site et par mois.
Près de quatre personnes sur dix dans le monde verront ou ont déjà vu des élections – plus ou moins pluralistes – se dérouler dans leur pays ou leur zone géographique cette année.
Alors, à trente ans du soulèvement du 1er janvier 1994, bataille à moitié perdue ou à moitié gagnée ? Les rebelles du Chiapas ne sont certes pas parvenus à refonder la Constitution, à décoloniser les institutions, ni même à prendre pied sur la scène politique mexicaine, mais, tant sur le plan local, que national et international, ils auront doté les luttes paysannes et indigènes pour la redistribution et l’autonomie d’une visibilité et d’une portée inédites.
Depuis cent ans, l’Europe est au bord de la guerre tout en pansant les plaies de la guerre précédente. Chaque fois, les raisons sont différentes, mais elles ont en commun le fait que, bien que nées ici, elles emportent le monde avec elles et sont donc globales. (...) La paix devait durer. La paix qui a duré est celle qui a été rendue possible par la guerre froide et les nombreuses guerres régionales en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Qu’y a-t-il de nouveau aujourd’hui ?
A la demande du Conseil des droits de l’homme (CoDH), le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a organisé un atelier pour examiner « les moyens concrets d’améliorer et de renforcer » l’action de cette instance « pour promouvoir et protéger les droits économiques, sociaux et culturels et lutter contre les inégalités ».
La 9e session du Groupe de travail intergouvernemental chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur les sociétés transnationales et autres entreprises à caractère transnational, tenue à Genève entre le 23 et le 27 octobre 2023, a été une fois de plus le théâtre de manœuvres de la part de sa présidence.
En Europe, la région du monde dans laquelle je me trouve, en l’espace de trente ans (entre 1914 et 1945), il y a eu deux guerres mondiales qui ont fait soixante-dix-huit millions de morts et au moins un horrible génocide, le génocide arménien ; en l’espace de quatre-vingts ans, il y a eu deux (...)
Lorsque le cinéma yanomami arrive à Venise, c’est probablement la fin de l’été le plus chaud de l’hémisphère nord depuis cent vingt mille ans. Moi, qui accompagne le cinéaste Morzaniel Ɨramari, je traduis des langues et parfois des mondes. Venise, la célèbre ville-eau italienne, qui existe (...)
"Sans âme ni mémoire, l’Europe est incapable de voir la similitude entre les images de mort et de destruction du ghetto de Varsovie lors du soulèvement juif désespéré du 19 avril 1943 et les images que nous voyons de la bande de Gaza. Gaza, c’est l’Europe d’ici et d’aujourd’hui."
Dans le contexte du virage à droite d’Israël et de la résurgence des groupes armés dans les territoires palestiniens, les récents événements horribles mettent en lumière les dangers de l’inaction diplomatique.
(...) En fin de compte, cette politique brutale est légitimée par ce que j’ai appelé la ligne abyssale, la ligne qui sépare les êtres humains à part entière des personnes considérées comme des sous-hommes depuis le début de l’expansion coloniale. Ce n’est pas un hasard si nous entendons les responsables israéliens parler des Palestiniens comme d’animaux.
Double peine pour le Pakistan, noyé sous les inondations et les dettes
Les inondations dévastatrices qui ont frappé le Pakistan ont tué plus de 1 200 personnes, dont 400 enfants, depuis le 14 juin. Elles ont déplacé environ 33 millions de personnes et compromis les moyens de subsistance de (...)
Cette étude a été écrite pour la revue Contretemps (Cahiers de l’émancipation) par le professeur Poe Yu-ze Wan, de l’Université nationale Sun Yat-sen, à Taïwan. Il offre une analyse critique de l’actuelle démocratie libérale taïwanaise et évalue l’impact sur l’île du « facteur Chine », à (...)
Alors, à trente ans du soulèvement du 1er janvier 1994, bataille à moitié perdue ou à moitié gagnée ? Les rebelles du Chiapas ne sont certes pas parvenus à refonder la Constitution, à décoloniser les institutions, ni même à prendre pied sur la scène politique mexicaine, mais, tant sur le plan local, que national et international, ils auront doté les luttes paysannes et indigènes pour la redistribution et l’autonomie d’une visibilité et d’une portée inédites.
Décédé en juin 2016, François Houtart laisse une œuvre considérable et un héritage pour les acteurs et les chercheurs qui veulent contribuer à un monde plus juste et plus solidaire. Cet article analyse les principaux axes de son et ses contributions aux sciences sociales contemporaines. Après avoir brièvement retracé son parcours et sa contribution à la théologie de la libération, l’article revient sur les convictions qui ont guidé son engagement comme sociologue. Analyste et acteur, il a été un protagoniste important de quelques-uns des principaux projets d’émancipation contemporains, aux côtés des mouvements sociaux dans les Forums Sociaux Mondiaux ou des gouvernements progressistes en Amérique latine et en Asie. L’une des contributions majeures de François Houtart aux sciences sociales tient dans son rôle de précurseur et de promoteur des « épistémologies du Sud » qui invitent à analyser le monde, les mécanismes d’oppression et les projets d’émancipation à partir des perspectives des acteurs sociaux et des opprimés du Sud de la planète dans la perspective d’une « autre mondialisation », celle de la justice et de la vie.