Hassan Rohani a été réélu président avec 57 % des voix le 19 mai dernier. Manifestement, les perspectives d’ouverture économique à l’étranger qu’il défend ont davantage convaincu les électeurs que les promesses souvent inconsidérées de ses adversaires conservateurs en direction des plus modestes. Reste que le chômage, qui a pris la place de l’inflation dans les débats politiques, ne peut être combattu efficacement que par une diversification du secteur industriel hors pétrole. On est loin du compte.