L’Europe, on le sait, n’est plus du domaine des « relations internationales ». L’Union oriente les politiques économiques et façonne le droit français. La capacité à parler der l’espace continental et à en faire un terrain national de lutte est un enjeu structurant. Mais il est redoutable, source permanente de confusion, d’illusion, de ressentiment ou de désespérance. Le prochain horizon électoral est celui des élections européennes de 2019. Dans ces temps de grande turbulence continentale, il est décisif de définir l’état d’esprit qui pourra le plus utilement alimenter la controverse publique. C’est moins une question de programme que de cohérence, dans le projet comme dans le discours…