Présentation du groupe de travail

, par  Intercoll (Intercoll)

Pourquoi la question des luttes féministes ?

Parce qu’en 2018 les femmes n’ont toujours pas le plein exercice de leurs droits fondamentaux.

70 ans après l’adoption de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, les droits des femmes n’ont rien d’universels. De graves atteintes aux droits des femmes persistent partout dans le monde tant dans la pratique que dans la législation. Mutilations génitales, féminicide, interdiction de l’IVG, inégalités des salaires, mariages précoces, harcèlement sexuel, exclusion sociale, sous-représentation dans la vie publique et politique etc. Les formes de discrimination à l’égard des femmes sont innombrables.

Pourtant les femmes représentent la moitié de la population mondiale, la moitié de l’humanité.

Comment devons-nous mobiliser ?

En protégeant nos acquis

Les droits durement acquis au cours du XXème et XXIème siècles tant dans les textes internationaux et régionaux que dans le droit national doivent être préservés.

Dans un contexte de montée du conservatisme et du fondamentalisme religieux, il est extrêmement important de se rappeler que les normes religieuses et culturelles ne doivent en aucun cas justifier le déni à l’applicabilité universelle des droits de l’Homme dont les femmes font l’objet.

En nous indignant !

La situation des femmes dans le monde ne doit pas être banalisée.

La lutte pour l’égalité de droit et de fait entre les hommes et les femmes continuera aussi longtemps que ses dernières continueront d’être désavantagée du seul fait de leur sexe.

Les femmes victimes de discrimination doivent être encouragées à s’exprimer et non pas humiliées. Les mouvements tels que #NiUnaMenos et #MeToo ne peuvent être qu’applaudis.

En sensibilisant !

L’éducation est fondamentale pour atteindre une égalité durable.

Seule une éducation basée sur les droits de l’Homme permettra d’éliminer les stéréotypes sur le rôle des hommes et des femmes, notamment ceux liés à la place de la femme dans la famille et au corps de la femme.

En nous rassemblant !

L’unité est essentiel pour affronter la monter des fondamentalistes qui renient les droits de la femme.

Malgré les différences entre les mouvements féministes, il ne faut pas oublier notre objectif commun : l’égalité des sexes.

Les mouvement étudiants, syndicats, etc. ont également leur rôle à jouer.

…Mais toujours dans une dynamique intersectionelle !

Il est essentielle que les mouvements modifient les rapports sociaux. Genre, classe, race, ethnicité, âge, handicap et orientation sexuelle ne doivent pas être un facteur de cloisonnement.

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