À lire ailleurs

La rubrique "A lire ailleurs" propose, chaque mois, un ou deux textes retenus en fonction de leur intérêt pour alimenter le débat général sur la situation et sur les alternatives du point de vue des mouvements sociaux. Un lien vers le site d’origine de publication sera posté sous chaque article. Cette rubrique est complétée par des textes proposés par les sites partenaires, en ne dépassant pas plus de un ou deux textes par site et par mois.

À la Une

Publications sélectionnées par Intercoll

Polluées, menacées, déplacées : ces communautés amazoniennes aux prises avec des multinationales européennes

, par Erika Campelo, Ivan du Roy

Dans l’Etat du Para, au cœur de l’Amazonie, une zone industrielle en expansion dévaste la nature et menace les communautés locales. Cela se poursuit depuis une vingtaine d’années, accidents sanitaires et déplacements de population se succèdent. Les habitants, établis depuis de nombreuses générations, témoignent : pollution des eaux (plus d’accès à l’eau potable, dangers pour la santé, anéantissement de la faune,…), compensations minimes ou inexistantes, leurs conditions de vie empirent de jour en jour du fait de l’activité industrielle de ces multinationales européennes -françaises et norvégiennes notamment. Ces dernières ont de nombreux avantages à exploiter cette zone (géographiques, taxes moindres), d’autant plus que les moyens de lutter contre leurs activités sont moindres : justice avec très peu de moyens, activisme pouvant se révéler dangereux.

L’Iran à l’épreuve de l’escalade américaine

, par Orient XXI

C’est le 6 août que les entreprises devront, sous peine de sanctions, se conformer à la loi américaine concernant l’Iran. Déjà, plusieurs sociétés européennes, dont PSA et Total, ont annoncé leur désengagement de ce pays. Confrontés à ces pressions, à une crise économique, à la chute de sa (...)

Amérique du Sud : La fin d’un cycle ?

, par Autres Brésils, Glauber Sezerino, Ritimo

Sortis des dictatures et régimes autoritaires qui les ont profondément marqués entre les années 1960 et 1980, un grand nombre de pays d’Amérique du Sud a vu se dessiner des processus de démocratisation basés sur des politiques souvent décrites comme de droite.

Ce modèle économico-politique s’essouffle à la fin des années 1990. Le sous-continent voit alors l’arrivée au pouvoir de nouvelles élites politiques, pour la plupart issues des mouvements sociaux nés de la période précédente.

Or, à partir de 2010, dans un contexte de rétraction de l’économie mondiale, ces projets semblent menacés par leurs limites internes. Dans ce cadre, défini par une instabilité politique, économique et sociale croissante, conjugué à l’avancée des ailes droites au sein de ces gouvernements de gauche, ce « cycle de (la) gauche » semble arriver à sa fin – ou du moins à un blocage.

Dans ce dossier, nous essayerons d’analyser des dynamiques propres à ce processus, alors en cours sur le sous-continent.

Imagination stratégique et parti

, par Josep Maria Antentas, Viento Sur

A partir de l’expérience de Podemos et de la reprise du débat stratégique suite à diverses expériences politiques et sociales, Josep Maria Antentas livre quelques pistes stratégiques à propos du rôle des partis politiques, de leurs relations avec les mouvements sociaux, des problèmes de temps et d’espace posés à la politique, de la démocratie, ou encore de l’imbrication de la vie, du quotidien et de militantisme.

La question de la question (nationale)

, par Europe Solidaire Sans Frontières, Pierre Beaudet

L’indépendance du Québec est-elle encore une cause valable aujourd’hui ? C’est une cause qui divise, elle ne semble plus capter l’attention de la majorité des jeunes, sans compter l’opposition des populations racisées et migrantes.
Lors du débat du 24 février, André Frappier et Sibel Ataogul ont exprimé ce qui est présentement l’opinion majoritaire dans la gauche : l’émancipation espérée est à la fois sociale et nationale. Pour les indépendantistes de gauche, le projet du PQ a fait son temps.

François Houtart : Une sociologie de la libération

, par Geoffrey Pleyers

Décédé en juin 2016, François Houtart laisse une œuvre considérable et un héritage pour les acteurs et les chercheurs qui veulent contribuer à un monde plus juste et plus solidaire. Cet article analyse les principaux axes de son et ses contributions aux sciences sociales contemporaines. Après avoir brièvement retracé son parcours et sa contribution à la théologie de la libération, l’article revient sur les convictions qui ont guidé son engagement comme sociologue. Analyste et acteur, il a été un protagoniste important de quelques-uns des principaux projets d’émancipation contemporains, aux côtés des mouvements sociaux dans les Forums Sociaux Mondiaux ou des gouvernements progressistes en Amérique latine et en Asie. L’une des contributions majeures de François Houtart aux sciences sociales tient dans son rôle de précurseur et de promoteur des « épistémologies du Sud » qui invitent à analyser le monde, les mécanismes d’oppression et les projets d’émancipation à partir des perspectives des acteurs sociaux et des opprimés du Sud de la planète dans la perspective d’une « autre mondialisation », celle de la justice et de la vie.

La gauche espagnole et la question catalane

, par Europe Solidaire Sans Frontières, Jaime Pastor, Viento Sur

« L’expression politique de l’identité catalane est trop persistante et intense pour s’évanouir dans l’anonymat d’une polis unique et, en démocratie, une fois brisé les liens de la peur, le projet unitaire de l’Espagne présente d’autres faiblesses qu’il convient de ne pas agiter (Pays basque, Galice…). » Ce diagnostic d’un ancien ministre socialiste de la justice, Francisco Caamaño, synthétise le constat d’échec historique du nationalisme espagnol dominant non seulement sur la question catalane, mais aussi en ce qui concerne son projet d’assimilation de la diversité nationale et culturelle au sein de l’Etat espagnol.

La gauche face au Venezuela

, par Claudio Katz

Les médias gardent le silence sur la violence de l’opposition vénézuélienne et la répression dominante par les gouvernements de droite d’Amérique latine. La stratégie menée par la droite d’un coup d’état institutionnel a des limites sérieuses, mais la gauche doit aborder cette nouvelle menace, soutenir les décisions anti-impérialistes et faire une distinction entre le boycott capitaliste et l’inefficacité du gouvernement actuel.

Les plus lus

Gauches indépendantistes, unificationistes et radicales à Taïwan : démocratie taïwanaise, autodétermination et projet socialiste

, par Europe Solidaire Sans Frontières, Poe Yu-ze Wan

Cette étude a été écrite pour la revue Contretemps (Cahiers de l’émancipation) par le professeur Poe Yu-ze Wan, de l’Université nationale Sun Yat-sen, à Taïwan. Il offre une analyse critique de l’actuelle démocratie libérale taïwanaise et évalue l’impact sur l’île du « facteur Chine », à (...)

L’insurrection zapatiste, 30 ans après

, par Bernard Duterme, CETRI

Alors, à trente ans du soulèvement du 1er janvier 1994, bataille à moitié perdue ou à moitié gagnée ? Les rebelles du Chiapas ne sont certes pas parvenus à refonder la Constitution, à décoloniser les institutions, ni même à prendre pied sur la scène politique mexicaine, mais, tant sur le plan local, que national et international, ils auront doté les luttes paysannes et indigènes pour la redistribution et l’autonomie d’une visibilité et d’une portée inédites.

François Houtart : Une sociologie de la libération

, par Geoffrey Pleyers

Décédé en juin 2016, François Houtart laisse une œuvre considérable et un héritage pour les acteurs et les chercheurs qui veulent contribuer à un monde plus juste et plus solidaire. Cet article analyse les principaux axes de son et ses contributions aux sciences sociales contemporaines. Après avoir brièvement retracé son parcours et sa contribution à la théologie de la libération, l’article revient sur les convictions qui ont guidé son engagement comme sociologue. Analyste et acteur, il a été un protagoniste important de quelques-uns des principaux projets d’émancipation contemporains, aux côtés des mouvements sociaux dans les Forums Sociaux Mondiaux ou des gouvernements progressistes en Amérique latine et en Asie. L’une des contributions majeures de François Houtart aux sciences sociales tient dans son rôle de précurseur et de promoteur des « épistémologies du Sud » qui invitent à analyser le monde, les mécanismes d’oppression et les projets d’émancipation à partir des perspectives des acteurs sociaux et des opprimés du Sud de la planète dans la perspective d’une « autre mondialisation », celle de la justice et de la vie.

Suivre Intercoll.net

Réseaux sociaux - Flux RSS